Survivre dans la Zone sans armes à feu, en utilisant uniquement les mutants comme alliés ? Un défi de taille pour tout stalker qui se respecte. Voici le récit de cette folle aventure au cœur de Tchornobyl.
Des débuts difficiles dans la Zone
Après quelques succès mitigés avec des Poltergeists et des cochons mutants, me voilà de retour dans la Zone, déterminé à maîtriser l’art du Beastmaster. Mon seul allié porcin gît à mes pieds, victime de ma stratégie hasardeuse. Il est temps de trouver de nouvelles créatures à apprivoiser, et surtout de renflouer mes poches vides.
Une mission de sauvetage d’une icône religieuse semble prometteuse. Sur le chemin du retour, un rugissement familier retentit : un Bloodsucker ! Parfait pour remplacer mon défunt compagnon porcin. Malheureusement, dans sa hâte de me pourchasser, le monstre se jette tête la première dans une anomalie et finit en charpie. Le taux de mortalité de mes sbires frôle les 100%…
À la recherche de monstres plus coriaces
Après quelques missions réussies sans tirer un seul coup de feu, je décide de mettre le cap vers le nord, près du réacteur n°4. C’est là que se trouvent les créatures les plus dangereuses, idéales pour constituer une armée digne de ce nom. Passer le temps dans la Zone n’est pas de tout repos, surtout quand on refuse d’utiliser des armes à feu.
Je traverse la région de Garbage et arrive dans des plaines balayées par les tempêtes. Une ville en ruines grouille de Snorks, ces humanoïdes agiles au masque à gaz fondu sur le visage. Une bande de bandits rôde non loin, l’occasion parfaite pour tester mes talents de dresseur. Hélas, ni les Snorks ni les bandits ne semblent vouloir coopérer. Ils restent obstinément dans leurs zones respectives, refusant de s’affronter malgré mes efforts pour les rapprocher.
Un succès inattendu
Alors que je commence à désespérer, un cri familier attire mon attention : un nouveau Bloodsucker ! Cette fois, je suis bien décidé à en faire bon usage. Après une longue traque, nous arrivons près d’un dépôt de véhicules gardé par des mercenaires lourdement armés. Sans hésiter, je guide le monstre droit sur eux.
Le carnage est total. Le Bloodsucker fait un massacre, éliminant deux soldats avant de succomber sous les balles du dernier survivant. Mission accomplie ! Même si ce n’était pas exactement comme prévu, j’ai enfin réussi à utiliser une créature pour éliminer des ennemis humains. Réparer ses armes n’est plus un souci quand on a des monstres pour faire le sale boulot.
Le prix du succès
En fouillant les corps, je réalise avec horreur que l’un des mercenaires n’est autre que le lieutenant Semydomov, qui m’avait aidé plus tôt. La Zone est vraiment impitoyable, même pour ceux qui croient la maîtriser. Cette victoire a un goût amer, mais elle prouve que ma stratégie peut fonctionner.
Il est temps de partir à la recherche de nouvelles créatures à apprivoiser. Qui sait quels autres défis m’attendent dans les profondeurs de Tchornobyl ? Une chose est sûre : obtenir un exosquelette sera crucial pour survivre à mes futures expériences de Beastmaster.
La Zone n’a pas dit son dernier mot
Cette aventure prouve que survivre dans S.T.A.L.K.E.R. 2 sans armes à feu est possible, mais terriblement difficile. La Zone semble parfois conspirer contre le joueur, rendant chaque victoire d’autant plus savoureuse. Il faudra encore beaucoup de patience et d’ingéniosité pour maîtriser pleinement l’art du Beastmaster, mais le jeu en vaut clairement la chandelle pour qui cherche un défi hors du commun.