Dragon Age: Dreadwolf – Un jeu trop politiquement correct ?

Une aventure RPG qui divise la communauté

Le dernier opus de la saga Dragon Age fait beaucoup parler de lui, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Alors que Baldur’s Gate 3 cartonne avec 15 millions de copies vendues, Dragon Age: Dreadwolf semble prendre une direction qui ne plaît pas à tous les joueurs.

Le jeu se veut résolument inclusif, proposant une large palette d’options de personnalisation pour créer des héros de tous horizons. Mais certains y voient un excès de « wokisme » qui nuirait à l’immersion et à l’expérience de jeu.

Des personnages trop lisses ?

L’une des principales critiques adressées à Dragon Age: Dreadwolf concerne le traitement des personnages. Beaucoup les trouvent trop « gentils » et consensuels, manquant de relief et de conflits internes qui faisaient le sel des précédents opus.

Les dialogues sont également pointés du doigt, jugés artificiels et trop empreints de psychologie de comptoir. On est loin des échanges percutants et des dilemmes moraux qui ont fait la réputation de la série.

Un monde trop lisse ?

L’univers de Dragon Age: Dreadwolf semble lui aussi avoir perdu en aspérités. Exit les zones grises et les choix difficiles, place à un monde où les conflits se résolvent de manière trop simpliste selon certains joueurs.

Cette approche plus « politiquement correcte » divise la communauté. Si certains apprécient cette évolution vers plus d’inclusivité, d’autres regrettent le manque de profondeur et de nuances qui faisaient le charme des précédents jeux.

Quelle place pour le roleplay ?

La question se pose de savoir si Dragon Age: Dreadwolf laisse suffisamment de liberté aux joueurs pour incarner le personnage de leur choix. Là où Baldur’s Gate 3 offre une grande liberté d’action, le nouveau Dragon Age semble plus restrictif dans ses options narratives.

Le risque est de voir le jeu perdre en rejouabilité et en profondeur, deux éléments clés pour un RPG de cette envergure. Les développeurs devront trouver le juste équilibre entre accessibilité et complexité pour satisfaire tous les types de joueurs.

Un pas en avant ou un pas en arrière ?

Il est encore tôt pour juger définitivement Dragon Age: Dreadwolf. Le jeu n’est pas encore sorti et pourrait réserver de bonnes surprises. Néanmoins, ces premières impressions mitigées inquiètent une partie de la communauté.

Reste à voir si BioWare saura écouter les retours des fans pour ajuster le tir avant la sortie. L’avenir nous dira si ce virage vers plus d’inclusivité est une évolution naturelle de la série ou un faux pas qui pourrait lui coûter cher. En attendant, les joueurs peuvent toujours se replonger dans les précédents opus de la saga pour patienter.

Le verdict des joueurs

Au final, ce sont les joueurs qui auront le dernier mot. Dragon Age: Dreadwolf devra convaincre par ses qualités intrinsèques, au-delà des polémiques. Un bon gameplay, une histoire prenante et des personnages attachants restent les ingrédients d’un bon RPG, quelle que soit son approche narrative.

Julien Nayret

Julien Nayret

Expertise RPG, Compétitif
Jeu du moment Path Exile 2, Marvel Rivals, League of Legends
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