Préparez-vous à une révolution stratégique, chers conquérants virtuels ! Civilization VII débarque avec une mécanique inédite qui va chambouler vos parties. Fini le développement linéaire sur des millénaires, place à une approche par ères qui va donner un nouveau souffle à la saga.
Un système d’ères qui change la donne
La grande nouveauté de cet opus, c’est la division de la partie en trois ères distinctes : Antiquité, Exploration et Moderne. À chaque transition, vous devrez choisir une nouvelle faction dominante, avec la possibilité de créer des combinaisons historiquement improbables mais stratégiquement intéressantes.
Ce système apporte plusieurs avantages :
- Une mise à jour fluide de la carte et des unités
- La possibilité de changer de stratégie en cours de partie
- Un découpage qui rythme l’expérience
Attention cependant, ce nouveau système peut aussi être exploité pour « reset » certains malus comme le mécontentement de la population. À utiliser avec parcimonie !
Des crises pour pimenter vos parties
Autre nouveauté majeure : l’introduction de crises en fin d’ère. Épidémies, révoltes… Ces événements viennent mettre des bâtons dans les roues de votre civilisation florissante. Un défi supplémentaire qui divise : certains y verront une contrainte artificielle, d’autres un élément de gameplay bienvenu pour corser les parties.
L’essence de Civilization toujours présente
Malgré ces changements, Civilization VII conserve ce qui fait le sel de la série : la création d’histoires uniques à chaque partie. Trahisons, alliances improbables, revanches sanglantes… Tous les ingrédients sont là pour vivre des épopées mémorables.
Le jeu propose toujours plusieurs voies vers la victoire (Culture, Science, Militaire, Économie) mais la domination militaire semble rester l’option la plus efficace. Un équilibrage bienvenu sur ce point aurait été apprécié.
Une version console étonnamment réussie
Surprise : la version PS5 testée s’en sort remarquablement bien. L’interface a été repensée pour s’adapter à la manette, avec un menu radial efficace. Le jeu tourne de manière fluide et les temps de chargement sont minimes. Une belle prouesse technique qui rend le jeu accessible aux consoleux.
Un pari audacieux mais perfectible
Civilization VII ose bousculer les codes de la série avec son système d’ères. Si l’intention est louable, la mise en œuvre laisse parfois à désirer. La gestion des villes manque de profondeur et certains aspects comme la diplomatie restent trop basiques.
Malgré ces défauts, le jeu reste une valeur sûre pour les amateurs de stratégie au tour par tour. Les changements apportés insufflent un vent de fraîcheur bienvenu, même s’ils ne convaincront peut-être pas tous les puristes.
Les plus | Les moins |
Système d’ères innovant | Gestion des villes simpliste |
Crises pour pimenter les parties | Diplomatie basique |
Version console réussie | Domination militaire trop efficace |
Le verdict : une évolution intrigante de la formule Civilization
Civilization VII ose bousculer les codes de la série avec des changements audacieux. Si tous ne font pas mouche, l’ensemble reste une expérience stratégique captivante qui mérite le détour pour tout amateur du genre. Une base solide qui ne demande qu’à être peaufinée dans les prochains mois.
Note : 7/10